Ouvrir un institut de beauté en 2021 : Comment faire ?

Vous aimez l’esthétisme ? Vous souhaitez ouvrir un institut de beauté ? D’après la CNAIB (Confédération Nationale Artisanale des Instituts de Beauté), Il existe plus de 65 500 salons de beauté dans l’Hexagone. De nombreuses personnes souhaitent ouvrir ce type de business grâce à sa rentabilité. Avant de vous lancer, il est important de connaître les frais de démarrage ainsi que les différents statuts juridiques.

Ouvrir un institut de beauté; en 2021 : quels sont les frais de démarrage ?

D’après l’UNIB (Union Nationale des Instituts de Beauté), le budget pour ouvrir un salon de beauté se situe, en règle générale, entre 50 000 et 75 000 €. La plupart des dépenses regroupent :

  • Le coût du local ;
  • Les frais de notaire ;
  • Le prix des travaux ;
  • Le prix des éventuelles formations ;
  • L’achat des équipements ;

Généralement, le prix du local est le montant le plus élevé. Celui-ci varie de manière considérable selon son emplacement (centre-ville, région, etc.). Vous devez compter entre 35 000 et 55 000 €. Les coûts pour les équipements éventuels ainsi que les travaux tels que la peinture, le revêtement de sol Quick-step stratifié pour profiter d’une surface chaleureuse et résistante ou encore l’aménagement se situent souvent entre 1 000 et 10 000 euros. Cela dépend si le local est déjà opérationnel ou si de grands changements sont à prévoir.

Ouvrir un salon de coiffure ou un centre de manucure et pédicure dans votre institut de beauté vous permettra de vous diversifier. Toutefois, cela accroît, bien évidemment, l’investissement de départ. Par conséquent, soyez dans un premier temps rentable avant de proposer différentes prestations.

Ouvrir un institut de beauté en 2021 : quel statut juridique choisir ?

Ouvrir un institut de beauté représente un réel investissement, car il faut acheter le local commercial ou encore tout le matériel utile à l’activité (mobilier, solarium, sauna, etc.). Les fonds propres nécessaires représentent généralement 70 000 euros (qui vont devoir être complétés avec un prêt) afin d’envisager de manière sérieuse le démarrage de votre activité. Bien entendu, l’apport dépend du prix du loyer, du genre d’activité voulu (besoin de machines ou pas) ainsi que du nombre de salariés. Ces différents éléments doivent être pris en compte dans le business plan et le prévisionnel.

Dans tous les cas, un investissement est nécessaire. À partir du moment où vous avez pu écarter la micro entreprise ne permettant pas d’exercer de façon sereine une activité qui nécessite des investissements, penchez-vous plutôt vers : la SARL, la SAS, l’EURL, ou encore la SASU.