Implant capillaire pour les femmes, est-ce possible ?

Lorsque les médicaments et les produits anti-chutes sont inefficaces, les victimes de l’alopécie recourent à la chirurgie. Il s’agit d’une opération qui fait appel à la greffe des cheveux. Longtemps réservée à l’homme, elle s’adresse actuellement aux femmes. Est-elle adaptée à la gent féminine ? Si oui, quelles sont les techniques utilisées ? Existe-t-il des risques ?

L’implant capillaire : une solution à la disposition des femmes

L’implant capillaire pour les femmes, quelles solutions ? Pour cette forme de chirurgie, il existe deux techniques : la méthode FUT et le procédé FUE. Le médecin chirurgien est le seul à choisir le type de greffe à employer. Il le détermine en se basant sur le stade de votre calvitie.

La calvitie ou l’alopécie est à différencier de la chute des cheveux normale. Elle apparaît uniquement lorsque la perte devient anormale et importante rendant la chevelure clairsemée, voire chauve. Sa survenue est fréquente chez les hommes, mais exceptionnelle chez les femmes. Celles-ci en souffrent après la ménopause lorsque des hormones féminines baissent considérablement. La calvitie peut également survenir à cause de l’hérédité ou des facteurs environnementaux.

Dans tous les cas, le déroulement de l’opération reste inchangé, quel que soit votre sexe. Elle consiste à prélever des follicules, appelés « greffons » sur les parties garnies généralement sur la nuque et sur les tempes, dans le but de les déplacer sur les zones clairsemées.

Les techniques d’implant capillaire

Après consultation, le médecin détermine le type d’implant capillaire adapté à votre état de cheveux. Il recourt à la greffe par bandelette lorsque la calvitie est importante. Cette technique se fait en deux étapes :

• La première consiste à prélever une bandelette de peau d’environ 2 cm (contenant généralement 200 cheveux) sur la nuque ou sur les tempes ;

• La seconde se base sur la réimplantation des cheveux sur la surface dégarnie. Le médecin utilise une aiguille pour implanter de manière naturelle les nouveaux follicules.

Ce procédé par bandelette est à la fois fiable et moins cher. Son bémol réside au niveau des cicatrices. Celles-ci apparaissent sur les zones de prélèvement. Les femmes peuvent très bien les dissimuler derrière la chevelure.

Lorsque l’alopécie est moins grave, le médecin fait appel à la technique récente. Il s’agit de l’extraction folliculaire ou FUE. Elle consiste à prélever des petits greffons d’environ 1 mm contenant 1 à 3 tiges de cheveux sur les zones garnies. Il suffit ensuite de les implanter sur les parties clairsemées.

À la différence de la première technique, la FUE est à la fois discrète et rapide. Les cicatrices disparaîtront vite. Elle nécessite néanmoins une connaissance technique très poussée, d’où l’intérêt de se fier vers un institut fiable.

Les bons gestes à adopter pour réussir son intervention

Comme il s’agit d’une chirurgie, l’implant capillaire doit être bien préparé. Votre médecin vous indiquera les gestes à adopter avant l’intervention. En général, il vous déconseille d’utiliser des lotions contenant de Minoxidil pouvant causer des saignements abondants.

Sous anesthésie locale, vous ne ressentez aucune douleur au moment de la greffe qui peut s’étaler de 3 à 5 heures. Après l’intervention, quelques gestes sont à adopter. Il est par exemple interdit de frotter intensément les greffons. En revanche, il est tout à fait possible de les hydrater, afin d’accélérer la cicatrisation.