Depuis quelques années, le sujet des produits d’hygiènes fait les nouvelles. Au départ, il y a 4 ans, une étude révélait que plusieurs produits chimiques se trouvaient à l’intérieur de ceux-ci. On craignait même qu’ils soient la cause de chocs toxiques soufferts, chaque année, par une vingtaine de femmes en France. Puis le Parlement s’est emparé du sujet afin de mettre un terme à la précarité menstruelle et au tabou autour des règles. Est-ce que le bio serait la solution à tous les problèmes ?
Les produits hygiéniques féminins appelés au front
Dès le retour des classes en septembre, plusieurs collèges en France offriront gratuitement des protections menstruelles aux jeunes filles à l’aide de distributeurs situés dans les toilettes, ainsi qu’à l’infirmerie. Ceux-ci ne contiendront uniquement que des produits bio. L’agence de la santé française vient aussi de publier un rapport indiquant que les fabricants de ces produits devront réduire les substances chimiques qui se trouvent dans les tampons et les serviettes. Des substances qui ne se trouvent évidemment pas dans la version bio.
On l’a bien compris, les produits hygiéniques féminins de la serviette aux tampons bios avec applicateur, sont voués à prendre une plus grande place sur le marché français. Pourquoi ? Parce qu’ils sont les seuls à qui on ne peut reprocher de mettre en danger la vie des femmes qui les portent.
Les marques bio : engagées pour le bien-être de la femme
Il est vrai que les grandes marques respectent les limites prescrites par la loi, mais en vérité, il n’y a pas eu d’études portant précisément sur les effets de ces produits sur les tissus qui forment l’intérieur du vagin. On sait déjà, par ailleurs, que les produits parfumant utilisés peuvent causer des irritations et sensibiliser la zone. Pour ce qui est du reste des substances chimiques, il vaut mieux tout simplement s’en passer.
Les tampons et serviettes bio sont conçus à partir de matière 100 % naturelle, ne possèdent aucune fragrance de parfums et dépassent largement les recommandations de l’ANSES. De plus, il est fréquent que leur manufacturier soit aussi engagé dans l’amélioration du bien-être de la femme, que ce soit dans des campagnes d’information pour éliminer les tabous autour du sujet, ou pour combattre la précarité menstruelle.
Alors que le monde politique français veut s’assurer que toutes femmes ait accès à ces produits lorsqu’elles en ont besoin, c’est en partenariat avec le monde du bio qu’il procède. N’est-il pas temps pour toutes les femmes d’utiliser des produits d’hygiènes féminins sans substance chimique ?
